L’hypnose thérapeutique, outil de choix contre l’intimidation

L'hypnose, l'autohypnose et la méditation hypnotique pour les personnes victimes d'intimidation afin de les aider à réguler leurs émotions.

J’ai été moi-même victime d’intimidation dans ma jeunesse. Depuis longtemps, j’ai décidé de refermer le couvercle sur ces mauvais souvenirs. Beaucoup d’adultes pourraient en dire autant et en témoigner. La méditation hypnotique fait partie des outils à notre disposition pour surmonter ces enjeux.

Pourquoi dénoncer l’intimidation?

Dans toute forme de société, d’organisation sociale, il y a des injustices. Si on a l’énergie et la force de le faire, il faut dénoncer ces injustices et protester. Il faut, entre autres, organiser des stratégies, comme un système de délation, pour isoler les intimidateurs.

Mais il peut nous arriver d’avoir l’impression que tout le monde est contre nous, que le système est déréglé.

On pouvait récemment lire qu’une commission scolaire avait dû dédommager une victime d’intimidation «pour ne pas l’avoir protégée de façon adéquate». Dans ces cas, il faut se tourner vers ses alliés et persévérer.

L’hypnose thérapeutique et la méditation hypnotique peut aider à surmonter l'intimidation

Lorsqu’on est victime d’intimidation, on est en très grandes détresse. Dans certains cas, cette détresse pourrait conduire aux pires extrêmes.
Si c’est le cas pour toi, la solution est de te confier à un adulte, un adulte c’est-à-dire une personne qui aura assez de maturité pour t’aider. Il pourra t’aider en te proposant une marche à suivre.
Il pourra t’encadrer et ériger un système de protection autour de toi. Les expériences, si traumatisantes qu’elles soient, doivent être intégrées, digérées, pour qu’une vie normale soit à nouveau possible.
C’est pourquoi l’hypnose thérapeutique pourra aider les victimes de traumatisme comme l’intimidation, le harcèlement ou toute autre forme de violence.
Les violences faites par des humains sur d’autres humains sont toujours plus difficiles à accepter et affronter pour des êtres équilibrés. Souvent, les agresseurs sont des personnes qui ont vécues de très grandes souffrances.
Pour s’adapter, elles ont dû développer des mécanismes de défenses et se sont coupés de leurs émotions.

À travers la violence, ces personnes peuvent aller chercher une forme de plaisir, une forme de reconnaissance. C’est pourquoi il faut intervenir sur les personnes qui font de l’intimidation, mais également sur leurs acolytes, qui, ne serait-ce que par leur silence, se font complices de cette violence.
Observer la violence sans protester témoigne d’une grande complicité et d’une forme de reconnaissance et d’identification envers l’agresseur

Il faut se questionner à ce sujet si on a soi-même développé une forme d’apathie face à la violence. La violence faite envers les autres, envers la nature, envers les animaux, que ce soit la violence faite de façon directe ou indirecte, demeure inacceptable.

Intimidation : douleur des proches, douleur sociale

Si vous connaissez une personne victime d’intimidation, vous connaissez surement une famille entière victime de cette violence. Les séquelles de cette violence peuvent rester visibles pendant des années, des décennies.
J’ai même vu des cas de transmissions intergénérationnelles d’exclusion systématique, de marginalisation de certaines personnes sur la base de croyance ou de stéréotype. Le racisme est un exemple de violence de type social, où un groupe rejette un autre groupe.
Comme pour le racisme, l’intimidation vise souvent ceux qui sont différents (en marge) de la majorité. Les analystes et théoriciens de ce phénomène social nous propose un modèle du conformisme face à la norme sociale.

Stanley Milgram, un des psychologues les plus importants du XXème siècle, à reproduit en laboratoire dans les années 1960, des situations où des sujets adultes acceptaient, simplement pour obtenir une approbation sociale, de livrer des chocs électriques puissants à d’autres personnes.

De nos jours, cette forme de violence est encore présente. On peut voir dans les médias sociaux ou sur YouTube, de nombreux cas de violence qui ont justement pour but une recherche de reconnaissance de la part des commettants.

La plupart des leaders dictateurs ou des chefs de «gangs» criminalisés ont utilisé la violence pour ériger un «royaume de la peur» mais également pour signifier leur «courage» et leur «force» aux membres de leur entourage.
L’analyse sociale et historique démontre bien comment les grands tyrans de la civilisation exploitation utilitaire de la violence et des émotions primitives qui l’accompagnent.
C’est donc toute la société qui est victime de cette violence. La responsabilité de tous les citoyens est donc de travailler à l’éradication des injustices, des violences, de l’intimidation, du rejet.

Il faut se responsabiliser, s’engager, se mobiliser.

Notre société a beaucoup de mérite à se responsabiliser graduellement, avec le temps, face à des normes environnementales saines.

Il faut réduire le gaspillage, protéger l’environnement, mais également proposer des relations économiques équitables, en consommant de façon responsable.
Se responsabiliser face à l’environnement oui, mais en commençant par entretenir de saines relations avec nos proches.
Au fond, il s’agit d’une même démarche, vivre en harmonie et en équilibre avec notre environnement, physique, écologique, social, interpersonnel et psychologique.
Être bien dans sa peau, en respectant les autres, même ceux qui vivent des injustices de l’autre côté du globe, qu’on affecte par notre silence.
Par la méditation hypnotique sur l’importance de vivre une vie juste grâce à des choix éclairés, on peut progresser dans ce domaine. C’est un peu ce que je propose dans mes suivis en hypnose clinique et thérapeutique.

Contrer l’intimidation par l’éducation des valeurs

Les valeurs des parents se retrouvent dans les valeurs des enfants. Si un enfant se retrouve dans une situation de dangerosité, il se retrouve plus souvent qu’avant dans une position de repli sur soi dans une posture de fermeture, de tristesse, certains parents vont réagir et d’autres vont choisir volontairement ou non de laisser s’aggraver la situation.

Il en est de même pour les relations interpersonnelles réelles (Je ne parle pas ici du réseau social virtuel). Certains amis ou proches vont aller vers toi et t’offrir de l’aide ou une écoute si tu présentes des signes de tristesse, alors que d’autres vont préférer ignorer les signaux.

C’est ce qui se passe lorsqu’on est victime d’intimidation. Certaines personnes vont accourir à ton aide alors que d’autres te fuiront. Est-ce un phénomène normal qu’il faut accepter?

Si non, que peut-on faire contre l’apathie, le chacun pour soi, l’individualisme, la compétition malsaine et abusive? Ce sont des questions qui ont été posées à bien des reprises, dans bien des contextes. Ce sont des questions de solidarité sociale, a saveurs politique.

Les réponses tournent invariablement autour de conscientisation et de choix solidaires et responsables.

Mais sur quoi doit-on baser ces choix?

Les meilleurs choix sont faits lorsqu’on arrive à se baser pleinement sur son jugement personnel, sur son sens critique, sur son expérience, sur les connaissances et l’éducation que nous avons face aux conséquences de nos choix.
Chaque personne a connu dans son histoire des passages difficiles. Nous apprenons et tirons des leçons de ces expériences. Lorsque vous étiez au primaire et qu’un élève vous menaçait de vous « casser la gueule » après l’école.

Comment avez-vous réagi?
Quelle a été la meilleure solution pour vous à ce moment?
Quelles sont les leçons que vous avez retirées de cette situation, mais surtout de vos solutions?

Vous pouvez utiliser l’autohypnose et la visualisation pour vous aider dans cette démarche d’introspection.
Ces outils vous aideront à cheminer et à construire vos compétences. En rétrospective, vous prenez pleinement conscience que vous avez développé une nouvelle approche suite à cette attaque.

Lorsque vous répondez à une agression, votre votre ton de voix est maintenant plus ferme, plus autoritaire. Lorsqu’on vous agresse et vous menace verbalement, vous envisagez votre assaillant en le fixant dans les yeux.
Votre premier réflexe est d’aller chercher et recueillir des témoignages des témoins de l’agression.
Vous avez appris à solidariser votre entourage à votre cause.
À votre rythme, à votre mesure, vous avez fait campagne pour votre propre cause, embrassant la sentence devenue proverbe « charité bien ordonnée commence par soi ». Posez un regard complaisant mais toujours réaliste et empreint de lucidité, sur votre progression.
Vous avez progressé, évolué, vous avez intégré vos expériences bonnes et moins bonnes. C’est dans cette perspective d’acceptation de progrès que vous allez évoluer.
Tout bon choix commence par un premier pas, un pas vers le positif, vers le mieux-être. Un choix vers la progression, vers le développement de votre sentiment d’efficacité personnel, vers le développement de vos compétences de votre estime de soi.

J’étais récemment interviewé par une journaliste du Huffington Post à qui j’expliquais comment l’hypnose thérapeutique peut être utilisée contre la harcèlement.
De plus, dans cette entrevue radiophonique donnée à l’émission Dutrizac j’explique ce qu’est l’hypnose et l’autohypnose et comment cette technique peut contribuer à aider les victimes d’intimidation et de harcèlement.

Selon la Convention relative aux droits des enfants établie par l’Organisation des Nations Unies, chaque enfant, chaque adolescent que ce soit à la maison, à l’école ou en société, a le droit de vivre dans un environnement exempt de violence.
C’est dans ce contexte qu’était né le site http://Moijagis.com qui avait été mis en ligne par le MELS en 2012. Mais depuis peu, l’adresse url a été revendu à un blog de cosmétique pour adolescentes et le site n’est plus occupé par le ministère.

Cela est bien dommage et beaucoup d’intervenants jeunesse espèrent sont retour, carr on appréciait ce site comme en fait foi cet article d’un regroupement d’intervenants professionnels jeunesse.

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