En clinique, le psychologue Rémi Côté dessert actuellement les clientèles enfants, adolescents, adultes et familles. Comme il intègre l’hypnose, l’autohypnose et les suggestions post-hypnotiques, il interviendra surtout dans les domaines touchant l’anxiété sous ses différentes facettes, telles que l’estime de soi, les difficultés d’adaptation, la dépression, la gestion du stress, ou les troubles anxieux comme les phobies ou le trouble obsessif-compulsif. Pour les jeunes d’âge scolaire, il pourra également intervenir au niveau du comportement, de l’apprentissage et de l’attention et dans des problématiques telles que l’intimidation ou le décrochage scolaire.
L’hypnose, l’autohypnose et les suggestions post-hypnotiques constituent donc le socle commun de mes stratégies. Je privilégie l’approche systémique orientée vers les solutions tout en utilisant l’analyse d’orientation cognitive-comportementale dans mes interventions.
L’hypnose clinique est un outil de choix pour le psychologue clinicien car il s’agit d’une méthode d’intervention validée scientifiquement. Historiquement, on retrouve même l’hypnothérapie aux origines même de la psychologie clinique. Le terme d’hypnose, d’hypnologie et d’autres termes partageant le préfixe « hypn » furent créés par un Baron français, Étienne Félix d’Hénin de Cuvillers membre de l’Académie des Sciences de Paris, Chevalier de la Croix de Saint-Louis et de la Légion d’Honneur. Déjà en 1820, il devint éditeur d’uns société scientifique ayant pour mission l’étude des phénomènes d’hypnose. Cette année là il publia un livre décrivant deux principes fondamentaux de l’hypnose, l’immobilité et l’influence positive de l’imagination qu’on désigne aujourd’hui par visualisation, qu’il associait à l’oniroscopie, l’étude des rêves.
Il fallut attendre la troisième République en France et la fin du dix-neuvième siècle pour assister à la ré-émergence du concept d’hypnose. Parmi les plus illustres scientifiques à l’avoir utilisé, nous retrouverons Hippolyte Bernheim, un neurologue français qui encouragea grandement le jeune Sigmund Freud dans ses premiers pas en hypnose.
D’autres figures ont jalonné l’histoire scientifique de l’hypnose clinique pour en faire une technique respectée et efficace.
De fait, beaucoup de techniques sont dérivées de l’hypnose clinique. Par exemple la désensibilisation systématique utilisée dans le traitement des phobies, a été crée par Joseph Wolpe qui utilisait l’hypnose pour induire un état de détente chez ses patients. Des techniques récentes, telle que les exercices visant à initier la cohérence cardiaque ou encore les techniques reliées aux mouvements des yeux comme le E.M.D.R. intègrent une forme d’hypnose ou à tout le moins empruntes à ses principes d’activation physiologique. Comme dans toute technique d’intervention psychologique, elles partagent également, dans leur fondement une forme d’alliance thérapeutique basée sur la confiance. On y retrouve également l’influence positive de l’imagination (effet placebo) dont on ne peux faire abstraction depuis les travaux du pharmacien Émile Coué. En fait, on peut même retrouver les techniques hypnotiques dans le biofeedback ou le neurofeedback. La différence fondamentale étant que l’hypnothérapeute arrive, avec l’expérience, à détecter le manifestations physiologiques caractéristiques de la transe hypnotique, sans l’aide de senseur ou de logiciels coûteux et sophistiqués.