Entraînement cognitif par des activités et exercices

Des activités comme la lecture, permettent de conserver ses capacités cérébrales.

L’entraînement cognitif ou cérébral vise la conservation et même l’amélioration des fonctions cognitives par des jeux ou des exercices. Il peut s’agir de jeux électroniques ou de jeux sur papier comme des exercices de mots croisés ou des sudokus.

La plasticité neuronale des processus cognitifs

La plupart des fonctions cognitives peuvent être entraînées. Exercer une fonction cognitive est nécessaire pour son maintien. Par exemple, un enfant qui n’est pas stimulé,

  • n’a personne avec qui parler,
  • ne va pas à l’école,
  • n’apprend pas à lire,
  • ne développera pas aussi bien sa mémoire,
  • son attention,
  • et son langage

aussi bien qu’un autre enfant dûment «entraîné» dans toutes ces fonctions.

Le fait de s’entraîner par des activités et des exercices stimulants et motivants pourra améliorer les mémoires visuelle, auditive et visuo-spatiale, l’attention, les fonctions exécutives et le raisonnement.

Des mécanismes de plasticité neuronale (ou plasticité cérébrale) permettent au cerveau de se modifier par neurogenèse ou synaptogenèse lors d’apprentissages. Ces processus permettent au cerveau de se réorganiser en créant de nouveaux réseaux de neurones.

Les recherches en neurosciences ont démontré que ces connexions neuronales sont «plastiques» c’est-à-dire «malléable».
Les psychologues travaillant en rééducation misent sur cette plasticité dans le processus de réadaptation de traumatisés crâniens, par exemple.
En proposant une diversité d’exercices et d’activités stimulantes, ils favorisent la reconstruction de ces réseaux de connectivités entre les différents centres neuronaux.

Des exercices et activités bien ciblées peuvent améliorer les mécanismes de l’apprentissage et de l’attention pour les rendre plus efficaces.

Des activités permettant l’atteinte d’objectifs personnalisés et contextualisés

L’atteinte d’un objectif dépend toujours de l’analyse de ce qui est fait et doit être fait dans le contexte de notre planification des moyens mis en œuvres.

Avant de suggérer des activités et exercices d’entraînement, il faut s’assurer qu’ils sont compatibles avec le mode de vie et intégrables dans la routine quotidienne.

Une programmation construite dans l’abstrait sans tenir compte des contraintes ou des habitudes, n’aboutira pas dans le concret. C’est pourquoi, il faut privilégier les activités amenant des résultats tangibles aux exercices sans finalité

L’exemple de la lecture

…liées à la mémoire et au  langage

Par exemple, la lecture est une activité permettant l’exercice de la mémoire de l’attention, du langage et du raisonnement.

Une telle activité aura des impacts très positifs sur le développement de toutes ces fonctions cognitives. Des recherches de Stanovich et Cunningham (2001) illustrent bien comment la lecture peut contribuer au développement du raisonnement, de la mémoire et de l’attention.

Cette activité aura un sens pour l’individus et sera valorisé.

livre

Les lectures auront également des avantages «collatéraux» car elle apporteront des informations factuelles et permettront un enrichissement sur les plan interpersonnel, social et culturels de la personne.

De même, une activité physique régulière aura également des impacts positifs, non seulement sur l’efficience physique du domaine de la physiologie, mais également sur les fonctions cognitives comme la mémoire et l’attention.

La recherche le confirme

À titre d’information, une méta-analyse du chercheur Marc Roig (2013) démontre les impacts positifs de l’exercice cardiovasculaire sur la mémoire. Une autre étude de méta-analyse faite par Patrick Smith (2010), indique que les exercices en aérobie augmentent les performances neurocognitives.

Dans le contexte de l’hypnothérapie, les suggestions post-hypnotiques visent souvent à l’engagement dans de telles activités. La pratique de l’autohypnose peut en elle-même être considérée comme un exercice d’entrainement neuronal.

En contribuant au bien-être et à la réduction du stress de la personne, l’autohypnose permet d’augmenter son attention et sa mémoire. Les recherches du psychologue Hongrois Dezso Nemeth, sont parmi les plus récentes à le démontrer.

Références :

Stanovich, K. E., and A. E. Cunningham. «What reading does for the mind.» Journal of Direct Instructions 1.2 (2001): 137-149.

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